La réussite pour filles !
Les filles qui s’enrôlent dans un camp d’été scientifique ont de meilleurs résultats en physique l’année suivante et ont davantage confiance en elles. Au terme de l’aventure, 95 % des campeuses ont l’assurance de réussir leur cours de physique, même s’il se révèle difficile, ont découvert des chercheuses qui ont étudié la question. Mieux : leurs résultats dans cette matière sont en moyenne 3 % plus élevés que ceux des autres filles qui n’ont pas profité d’un tel camp.
L’Université Rice, à Houston, au Texas, offre une telle expérience à des élèves juste avant leur 11e année (l’équivalent de la 5e secondaire). Les formatrices misent sur la résolution de problèmes concrets et invitent des ingénieures à venir parler de leur profession. Elles expliquent aux filles que les erreurs font partie du processus d’apprentissage et les encouragent à poser des questions et à collaborer les unes avec les autres.
Même s’il semble modeste, l’effet de ces camps est non négligeable, estiment les chercheuses, puisqu’on l’obtient en seulement 10 jours et qu’il dure des mois. Pas mal pour un programme créé il y a une quinzaine d’années dans le simple but d’inciter les filles à choisir une carrière scientifique !
Source : Science Daily et Physical Review Physics Education Research
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Trois fois plus de femmes que d’hommes ont quitté le marché du travail au pays depuis le début de la pandémie, en mars 2020. Ces dernières sont plus nombreuses dans le secteur de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de la garde d’enfants et dans les emplois peu rémunérés, plus touchés par la crise. Nombre d’entre elles ont pris la charge des enfants confinés à la maison et n’ont pas cherché d’autre boulot. Ce n’est qu’un des exemples présentés dans le rapport Inégales dans la tourmente – L’impact des crises sur les femmes, publié par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS).
Source : Institut de recherche et d’informations socioéconomiques
Un congé plus long pour les pères français
La durée du congé de paternité double en France à partir de juillet : il passe de deux à quatre semaines. Cette réforme fait suite à la recommandation d’une commission d’experts présidée par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Il dit s’être inspiré des congés de paternité du Québec et de la Finlande, respectivement de cinq et neuf semaines.
Les employeurs n’ont à payer que les trois jours suivant la naissance, comme c’était déjà le cas. Le reste est pris en charge par la Sécurité sociale. Ils ont cependant l’obligation d’accorder un minimum de sept jours d’absence à un nouveau papa qui en fait la demande, sous peine d’une amende de 7 500 euros (environ 11 000 dollars) en cas de refus.
Les experts sont d’avis que le nouveau congé aura des effets positifs sur le développement de l’enfant et sur l’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde du travail.
Source : Le Monde
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