Patchouli
Née en Italie en 1994, Sara Lazzaroni vit à Québec depuis l’âge de trois ans. L’anti-héroïne de son premier roman, Patchouli – prénom choisi par des parents hippies –, est dans la vingtaine. « C’est tout ce que j’ai », s’apitoie la jeune femme à la mort de sa mère. « En perpétuel décalage », elle déambule dans les rues de Québec, se rappelant ses années de voyage autour du monde, apprend l’italien à la pizzeria où elle bosse, se gave de films… italiens, se fait un copain… italien. Un joli parcours aux accents nostalgiques.
Leméac, 120 pages
Les blondes
L’étourdissant roman de l’Ontarienne Emily Schultz est le long monologue d’une jeune doctorante féministe à son bébé à naître. Venue de Toronto pour s’installer à New York et y terminer sa thèse en « esthétologie », Hazel Hayes découvre qu’elle est enceinte de son prof d’université, marié. Le même jour, elle assiste, atterrée, à la première attaque de « la peste blonde », signe annonciateur d’une pandémie internationale. Un virus – le VSH – atteint les femmes blondes, qui en quelques minutes se transforment en tueuses féroces, attaquant à l’aveugle quiconque croise leur route. Sur le mode futuro-satirique, l’auteure de 40 ans passe au peigne fin les contradictions de ses semblables, les femmes…
Alto, 512 pages
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