Ça y est, nous y sommes. Le signe indéfectible que l’hiver est à nos portes: on recule l’heure dans la nuit de samedi à dimanche, soit le 7 novembre à 2 h du matin.
Depuis 1963, les Canadiens rajustent leurs pendules deux fois par année, comme c’est le cas dans 76 autres pays.
De plus en plus d’États remettent en question le changement d’heure et ont choisi de l’abolir, jugeant qu’il apportait plus de désagréments que d’avantages. C’est le cas de l’Islande et de la Russie, par exemple. Au Canada, il y a quelques régions où l’heure ne change pas: en Saskatchewan, dans certains secteurs de la Colombie-Britannique, à l’île Southampton au Nunavut et dans le nord-est du Québec, comme à Blanc-Sablon. Le gouvernement fédéral ne semble pas pour le moment envisager d’abolir cette pratique.
Comment se préparer pour vivre la transition en douceur? Selon Laura Kervezee, chercheuse postdoctorale au Centre d’étude et de traitement des rythmes circadiens de l’Institut Douglas, la meilleure façon d’y arriver serait de faire le changement sur quelques jours. En mangeant, en se couchant et en se levant 10 ou 15 minutes plus tôt chaque jour pendant un certain temps, on se retrouve à l’heure d’hiver sans que notre corps s’en soit trop aperçu.
Au-delà de nous faire gagner ou perdre une heure de sommeil, quelles sont les conséquences du changement d’heure? Les réponses ci-dessous.
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