Photo: Christophe Raylat
Médecin engagé, écrivain (Rouge Brésil, Goncourt 2001), diplomate (ambassadeur au Sénégal de 2007 à 2010), membre de l’Académie française depuis 2008, Jean-Christophe Rufin explique que s’il a entrepris « une longue marche » qui l’a mené sur le chemin de Compostelle, c’était pour se « désintoxiquer de la facilité de la vie et des honneurs ». Donc, 800 kilomètres qu’il a parcourus par tous les temps, odyssée qu’il raconte dans ce récit passionnant où l’on retrouve sa liberté de ton, sa plume fluide et un humour salutaire. Rufin déplore que ce pèlerinage, dont les origines remontent au Moyen Âge, soit devenu « un des produits offerts à la consommation dans le grand bazar post-moderne ». Ce qui n’enlève rien à son pouvoir mystérieux et « c’est bien pour cela que, d’ici peu, je vais reprendre la route », conclut-il, nous invitant à le suivre.
Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi
Éditions Guérin, 268 pages.
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